Après un accueil fort agréable de mon accompagnateur, une réflexion sur notre société technologique et hyper connectée débute cette veille.
Je débute celle-ci en observant ce qui se passe en bas sous mes pieds. Je me laisse porter par le Street Art Mille : » payant, payant, payant, payant, payant »
Tout un symbole de notre société…
Ensuite, les agents d’entretien passent nettoyer les restes de notre consommation. L’un d’eux lève la tête, on se regarde et on se salut. Cela restera le seul… humain de cette veille.
Bon, je crois qu’il est temps de s’élever. Et c’est l’architecture qui Permet de lever les yeux du sol. L’architecture, témoin du temps qui passe et de ses grands événements. Je passe de la cathédrale, au beffroi, à la mairie, aux toits des immeubles datant de la reconstruction d’Évreux, c’est plutôt réussi au passage, le regard part et mate vers les nuages…
Le soleil essaie de percer mais pas facile ce matin. Les nuages sont transpercés par des rayons solaires, cela donne un côté mystique à l’expérience. Je suis devant un infini qui emmène vers une sérénité matinale. Mais la cathédrale me rappelle à la réalité, elle sonne les 7 coups, ma veille est bientôt finie.
Mes yeux se reposent sur le sol. Tiens, des agents d’entretien en train de nettoyer la place du marché.
La boucle est bouclée…
Au fait nous sommes un vendredi 13, une belle journée qui s’annonce.
Veille du 13 juillet 2018, 6h06.