Temps magnifique ce matin. Belles couleurs dans le ciel et surprise de voir autant d’avions dans le ciel. Déformation professionnelle oblige, j’ai regardé certaines pentes de toits avec étonnement > architecte mégalo ? PLU mal fichu ? Les maisons implantées en crète de coteaux sont une hérésie totale, elles gâchent le paysage et dénaturent complètement la lecture du site. Beaucoup de « ptits vieux » viennent faire leurs courses à la superette, heureusement qu’elle est là ! Les espaces publics devraient être pensés différemment aussi, j’ai pensé à deux / trois expériences avec de la peinture de couleur et des « chaussures tampons » pour redessiner les cheminements et sortir la voiture de ces espaces… C’est agréable de prendre le temps de penser à des choses qui partent aussi vite qu’elles arrivent. Deux / trois moments très drôles, un chauve qui va chez le coiffeur, une voiture qui « essaie » 4 places avant d’en choisir une, une personne qui ne devait pas être seule dans sa tête et qui a refait le monde pendant quelques minutes au milieu de la place. Les cheminées qui fument m’ont rappelé mes cours de français au lycée et particulièrement une scène de Germinal que nous avions étudié… C’est fou ce que pas grand-chose nous ramène à très loin.
Il y a un an jour pour jour, je me réveillais pour la première fois sans ma grand-mère, dont j’étais très proche, cette année est passée à une vitesse folle, je me suis dit que prendre une heure pour regarder ne serait pas du luxe. Le temps m’a paru à la fois long et court… Belle expérience, je pensais aimer la contemplation, je me disais qu’il fallait que je prenne du temps pour contempler et que j’arrête d’être constamment en train de faire 10 000 choses à la fois… Finalement non, j’ai besoin d’être en mouvement et c’est très bien comme ça.
Veille du 28 décembre 2017, 8h49.
Photo prise un autre jour.