Au début, tu ne sais pas vraiment quoi penser, quoi faire… On se met une pression pour accepter de ne rien faire, de lâcher-prise. Changement d’heure aujourd’hui. Heure d’été… Le soleil s’est levé plus tard. Enfin… La lumière est apparue plus tard.
Bon, ça commence. Debout ou assise ? Tiens, mon premier passant. Il a dû se sentir observé car son regard va et vient vers la cabane. Moi qui pensait être discrète… Veilleuse ou voyeuse ? Ca se joue à quelques lettres.
Ma chère ville, tu n’es pas très belle, en fait. Mais je t’aime quand même, tu sais.
Tous ces toits à portée de main, à portée du doigt. Et puis, il y a cette respiration qui s’installe, comme quant tu dors. Elle est rythmée par celle de la ville. Oui, parce que la ville respire. Par ses bruits, ses habitants, ses temps morts, immobiles et d’autres très animés, musicaux, bruyants.
Une sorte de méditation urbaine.
Veille du 25 mars 2018, 7h49