Trois moments. Seront le lever du soleil, il ne fait pas nuit; la place où s’installent les marchands est déjà éclairée par la faible lumière du jour, et ils s’agitent, commencent à s’agiter, devant les immeubles de la reconstruction, la mairie le Beffroy – survivants – et au loin la colline. Ensuite, le lever du soleil. C’est ce que je voulais voir et le soleil était très beau, très rond, très rouge, très puissant et estival. Enfin, j’ai pu apprivoiser ma peur du vide, avancer vers le bord, m’en écarter. Quand la peur était trop forte, m’attarder quand les émotions d’enfance revenaient et me faisaient oublier le paysage.
Veille du 7 juillet 2018, 6h00.