Drôle de perchoir que celui des veilleurs. Il plane au-dessus d’un parking vide que l’on peut surveiller du coin de l’œil tout en profitant d’un point de vue à 360 degrés sur Evreux et ses collines environnantes. On y joue vite les vigies guettant des signes d’activités sur la place ou des lumières dans les appartements. Une fenêtre s’ouvre, une personne apparait comme un personnage dans le décor. On est au cinéma dans notre cabane mi-bois, mi-verre. On se recueille dans une bulle sans s’y dissoudre. Il y fait chaud et silence. Les bruits d’en-bàs deviennent cotonneux sans que la vie se fasse oublier pour autant.
Veille du 17 septembre 2018, 19h03