Quel plaisir de voir sans être vue de tous (sauf un petit groupe qui m’a gentiment fait coucou !). J’ai assisté à un va-et-vient de voitures en majorité grises et noires (qui ne respectent pas toujours le sens de circulation ! Ni les places réservées aux personnes handicapées -leurs conducteurs, dirons-nous, sont simplement économes de leurs pas-), un va-et-vient de personnes qui traversent cette place si fréquentée. J’y aperçois un couple qui s’embrasse à la terrasse d’un café, une jeune fille qui se dispute avec un homme, une autre qui retrouve son amie et l’entoure de ses bras ; bref la vie à Evreux est comme ailleurs…
Puis au-dessus des toits, je vois des arbres qui dépassent puis encore un peu plus loin, les forêts qui entourent notre belle ville si verdoyante. Puis mon esprit s’égare et je me revois dans le début des années 60 sur cette même place où le marché a toujours existé… avec ma Grand-Mère. Je me rappelle que là où je veille, existait des halles où se vendait le poisson. Ces halles étaient entourées de petites échoppes en bois où on proposait des colifichets. Puis je revois le cinéma Rex, une droguerie à l’angle du passage du marché qui exposait multiples paniers en osier sur sa devanture. Que d’agréables souvenirs me reviennent !
Une heure fort agréable pour moi dont je vous remercie sincèrement.
Veille du 28 août 2018, 19h45