Du stress puis la valse des voitures débute. Je suis un gardien invisible. Souvenir des courses de dernière minute à Carrefour, de la course tout court le soir. Quel calme dans cet abri en comparaison. Retrouvailles de copines sur le parking : deux, trois, quatre puis cinq. Ca papote puis se sépare. Solitude. Oh, on m’a vue ! Pas de vertige. Incivisme de certains, réflexion sur l’individualisme et la bêtise humaine. Le soleil se couche. Le bruit des oiseaux, toujours ; ricanements du bar, sirènes au loin. Suis désormais apaisée. C’est le printemps. Demain, j’ai 30 ans.
Veille du 5 avril 2018, 19h31.