J’aime regarder les gens qui travaillent dans les coulisses, le matin, les éboueurs, le ramasseur de déchets, le balayeur…
J’aime la ligne graphique qui se dessine sur la chaussée, cette grande ligne droite aux écritures qui s’effacent, cette lumière qui perce à travers la brume du matin et donne un reflet argenté et fait briller les flaques d’eau sur la chaussée.
Je n’aime pas la sensation d’enfermement que me procure la place devant moi au premier plan.
J’aurais aimé observer la ville avec plus de hauteur pour mieux pénétrer le paysage des collines vertes. J’aime le vol du pigeon qui traverse la place.
J’aime cette ligne droite qui ouvre l’horizon.
Veille du 31 mai 2018, 5h57.