Voir sans être vu, exister sans exister et si tel était le sens de cette veille. Avant tout, Evreux va bien je vous rassure, les lumières s’allument une à une et les gens s’empressent de rentrer chez eux après leurs achats. Mais moi dans tout cela, je veille mais sur qui ?? Peut-être sur Evreux ! Qui suis-je vraiment ? Professionnellement je le sais c’est sûr… un oiseau chante. Familialement je le sais aussi… une sirène retentit. Amicalement, l’on me décrit comme sachant faire du don de moi, être à l’écoute… pour sûr je le suis… une moto passe mais individuellement grande question. Il est temps que je me centre dessus mais la cloche du beffroi m’éloigne un peu plus de cette question… Allez j’y retourne, veille mais sur moi.
De quoi ai-je vraiment envie de chocolat c’est sûr, de fromage aussi mais pour ma concentration, mon individualité beaucoup plus complexe. A bien y réfléchir, le théâtre je le fais pour qui, par demande institutionnelle, le basket pour y gueuler et expulser mes colères, la marche, la rando pour être avec autrui…
Allez c’est décidé 45 ans, centrée pour plaire à autrui, pour rentrer dans les codes, demain je passe à 46 sois courageuse, tu as veillé sur cette grande ville d’Evreux, tu peux commencer à veiller sur toi ma belle. Belle, tu dis cela pour toi… tu progresses comme quoi ce tunnel est salvateur. Tu as envie de voler, passe au Deltaplane et tu veux écrire… à voir la prose que tu écris tu en es capable. Prends des clichés de tout cela, la vie file et défile ne laisse pas la tienne défiler sans en saisir le sens. Tu as toujours grandi sous l’égide du vilain petit canard alors décide d’être un bel et grand cygne fier de son image, de son intérieur.
Merci de cette veille, merci de ces bruits parasites, ils ne m’auront pas égarée de mon envie principale. Le chemin est encore long mais il me reste la moitié de ma vie pour y parvenir. Dort bien Evreux.
Veille du 26 mars 2018, 19h16.