J’ai veillé. J’ai veillé pendant une heure. J’ai vu les gens aller et venir. Certains m’ont vus alors je lai ai regardé. Certains me saluaient, d’autres rigolaient.
Certains m’ont même pris en photo.
J’ai aimé les voir mais j’aurais aimé voir plus.
J’ai poussé les murs mais rien à faire. Je ne pouvais pas m’élever plus haut que la pointe des pieds.
J’étais comme un oiseau en cage. Un oiseau sans voix.
Les gens étaient pressés. Le temps les pressait.
La neige et le froid étaient contre eux. Ils se pressaient pour leur échapper. J’ai encore poussé les murs en vain. Je suis un oiseau en cage. Un oiseau sans voix.
Veille du 17 mars 2018, 18h02.