Une courte heure, enfin une heure passée plutôt vite. Les passants ébroïciens, même dans la grisaille, sont divertissants. A 16 – 17h, le défilé des voitures (toujours plutôt dans les tons gris, pour aller avec l’ambiance générale) est constant. Les gens rentrent du travail, de l’école, vont faire les courses… Ils sont nombreux mais au milieu de cette fourmilière, je vois la solitude, la pauvreté, un homme vomi (sa boisson et son mal être). Mais ce n’est qu’une petite insignifiante partie du paysage, pour les autres passants. L’activité de veilleur est comme une petite pause dans la vie et le temps. Je ne sais pas encore ce que j’emporte de cette expérience mais je suis heureuse de l’avoir vécue, bien que le soleil ait été absent.
Comme une mamie à sa fenêtre (ou comme dieu… (pas très utile)).
Veille du 11 janvier 2018, 16h19.